Algodystrophie suite à un accident médical ou de travail : Séquelles et conseils
Les séquelles d’accidents médicaux avérés sont prises en compte pour le calcul de l’indemnisation de la victime.
Les séquelles peuvent être temporaires ou permanentes mais d’autres séquelles comme l’algodystrophie sont plus difficiles à consolider. L’algodystrophie, appelée aujourd’hui syndrome douloureux régional complexe, est particulièrement difficile à vivre tant au plan physique que psychologique. La douleur insupportable doit être évaluée pour l’indemnisation des postes de préjudice temporaires ou permanents. Les experts ne sauront pas prédire l’évolution de l’algodystrophie (ou algoneurodystrophie) et la procédure d’indemnisation peut s’avérer plus longue que la moyenne.
L’intervention d’un avocat spécialisé dans les accidents médicaux permet de constituer l’historique de l’erreur médicale, d’obtenir des provisions avant consolidation et l’indemnisation de certains postes avant consolidation. Les victimes d’accident médicaux, ou d’autres accidents, souffrant d’algodystrophie ont du mal à obtenir seules des provisions alors que des postes comme la perte d’emploi ou de revenus peuvent être pris en compte rapidement.
L’indemnisation des séquelles d’algodystrophie pour accidents médicaux ou de travail
Les traumatismes physiques et psychologiques sont évalués selon un barème à l’expertise, et les conséquences économiques et personnelles sont intégrées dans le calcul de l’indemnisation du préjudice. Le calcul de l’indemnisation basé sur le taux d’Aipp prend en compte les souffrances endurées, le préjudice esthétique, le déficit permanent, l’aménagement du véhicule, l’assistance d’une tierce personne… Tous ces points sont discutés lors d’une expertise déterminante pour la victime puisqu’elle donnera lieu à une offre d’indemnisation. La présence d’un avocat et d’un expert indépendant n’est pas obligatoire mais elle est vivement recommandée quand l’enjeu est important.
L’indemnisation va en effet couvrir non seulement les séquelles de la victime mais aussi ses besoins particuliers, combler ses pertes de revenus et de cotisations retraite… Si la victime reste malheureusement handicapée suite à l’accident médical, il faudra chiffrer ses besoins en matériel et en assistance. L’avocat spécialisé fera le chiffrage du préjudice subi par la victime depuis l’accident mais aussi le chiffrage du préjudice que la victime subira le reste de sa vie.
Quelle indemnisation en cas d’aggravation des séquelles ?
L’aggravation correspond à l’existence d’un nouveau dommage par rapport aux constatations médicales sur lesquelles les préjudices ont été évalués initialement. Le dommage nouveau doit avoir un lien direct et certain avec le fait traumatique initial. Il faudra se munir d’un certificat médical d’aggravation pour rouvrir le dossier d’aggravation médico-légale auprès de l’organisme qui a indemnisé. La victime sera convoquée à une expertise pour étudier la légitimité d’une nouvelle indemnisation. Il faut simplement respecter un délai de 10 ans après consolidation de l’aggravation pour une réouverture de dossier.
En cas d’aggravation situationnelle, comme l’apparition de nouveaux frais relatifs aux conditions d’existence, il est également possible de ré ouvrir le dossier. Le rôle de l’avocat spécialisé dans les erreurs médicales sera de chiffrer les nouveaux besoins financiers et humains de la victime. Son client pourra compter sur son soutien pour entreprendre la procédure dans les meilleures conditions et lui faciliter la tâche. Les victimes ayant connu les difficultés d’une première expertise n’hésitent plus a faire appel à un avocat compétent pour les assister aux suivantes. En passant par le réseau Indemnisation Préjudice, vous avez la certitude de vous adresser à un avocat qui maîtrise parfaitement le sujet.