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Comprendre le taux d’IPP en cas d’accident de la vie

Lorsqu’un accident de la vie entraîne des séquelles physiques ou psychologiques durables, le taux d’IPP permet d’évaluer l’ampleur du préjudice subi. Comprendre son fonctionnement est essentiel pour faire valoir ses droits et obtenir une juste réparation.

Qu’est-ce que l’IPP (Incapacité Permanente Partielle) ?

Le taux d’IPP (Incapacité Permanente Partielle) est un indicateur médical et juridique qui permet d’évaluer les séquelles physiques ou psychiques irréversibles d’une personne après un accident de la vie (chute, brûlure, fracture, accident domestique, etc.).

Dans les GAV, l’IPP correspond à un taux d’atteinte fonctionnelle, évalué par un médecin expert, généralement sur la base d’un barème spécifique fixé par l’assureur.

L’IPP est utilisé pour déterminer le seuil de déclenchement de la garantie (exemple : certaines GAV n’indemnisent qu’à partir de 10% ou 30% d’IPP).

Ce terme IPP est également un taux exprimé en % fixé par la CPAM (ou autre organisme social) selon un barème réglementaire.

Il mesure la réduction de la capacité de travail et de gain de la victime dans le cadre professionnel et sert à déterminer les prestations ou rentes versées par la Sécurité sociale.

Différence entre IPP, AIPP et DFP

1. DFP : Déficit Fonctionnel Permanent

C’est un taux en pourcentage utilisé dans le cadre médico-légal et indemnitaire (tribunaux, assurances). Il traduit la réduction définitive du potentiel physique, psycho-sensoriel ou intellectuel de la victime après consolidation. Il prend en compte :

  • les séquelles médicales objectives (handicap, mobilité, douleur chronique…)
  • mais aussi la dimension personnelle : perte de qualité de vie, atteinte aux activités de loisirs, gêne dans la vie quotidienne.

Il sert de base pour le calcul de l’indemnisation en droit commun.

2. AIPP : Atteinte à l’Intégrité Physique et Psychique

Terme proche du DFP, mais davantage utilisé dans le langage juridique ou assurantiel, notamment en droit du travail et en accidents de la circulation.

Il correspond à la répercussion directe des séquelles sur l’intégrité de la personne, sans inclure nécessairement les répercussions sociales.

L’AIPP est donc plutôt la traduction “médicale” de l’atteinte, tandis que le DFP ajoute une dimension indemnitaire plus large.

En synthèse :

  • DFP : notion médico-légale, indemnisation en droit commun (perte de qualité de vie, souffrance permanente).
  • AIPP : notion plus médicale/juridique, centrée sur l’atteinte à l’intégrité physique et psychique.
  • IPP : notion sociale, utilisée par la Sécurité sociale (CPAM) pour compenser la perte de capacité de travail.
  • IPP d’un contrat GAV : utilisé pour déterminer le seuil de déclenchement de la garantie d’un contrat GAV

Le guide d’évaluation des préjudices :
un outil conçu par nos experts pour vous aider à mieux comprendre les préjudices.

Comment fonctionne le barème d’indemnisation des contrats GAV ?

 Les deux natures de contrat GAV

  • Barèmes contractuels des assurances GAV (dit forfaitaire) : indemnisation selon un barème interne fixé par l’assureur.
  • Barème de droit commun : indemnisation basée sur le préjudice réel selon la nomenclature Dintilhac.

Les barèmes contractuels des assurances GAV

L’indemnisation peut être limitée à un certain nombre de postes de préjudice ou indemniser tous les postes de préjudices indiqués dans le référentiel Dintilhac. Le montant de l’indemnisation peut être plafonné, il faut là aussi se référer au contrat pour en connaître le plafond.

Les barèmes d’indemnisation de l’accident de la vie figurent sur un tableau dans les conditions générales du contrat.

Le barème de droit commun (référentiel Dintilhac)

Le barème Dintilhac, ou plus précisément la nomenclature Dintilhac, est un outil juridique créé en 2005 par Jean-Pierre Dintilhac, alors président d’une commission ad hoc, pour structurer l’évaluation et l’indemnisation des préjudices corporels subis par les victimes d’accidents ou d’agressions.

🧾 Objectifs de la nomenclature Dintilhac

  • Harmoniser les pratiques judiciaires : avant son adoption, il n’existait pas de cadre commun, ce qui entraînait des disparités dans les indemnisations.
  • Faciliter les démarches des victimes : elle permet de s’assurer que tous les aspects du préjudice sont pris en compte.
  • Garantir une réparation intégrale : selon le principe de l’article 1240 du Code civil, la victime doit être indemnisée sans s’enrichir.

Lorsqu’un contrat est soumis à ce régime, tous les postes de préjudice sont pris en compte selon la nomenclature Dintilhac. Le montant de l’indemnisation est cependant souvent plafonné à un montant fixé sur le contrat.

Ce barème de droit commun est plus favorable à la victime qu’un barème contractuel (forfaitaire).

Exemples de barèmes et montants d’indemnisation

Préjudice d’agrément : impossibilité de pratiquer des loisirs (≈ 3 000 €)

Préjudice esthétique : si visible et durable (≈ 5 000 €)


Ces chiffres permettent d’avoir une idée de l’indemnisation mais chaque cas étant différent, c’est l’ensemble du préjudice et le profil de la victime qui seront pris en compte. Une personne qui perd son travail de façon permanente ou provisoire sera indemnisée pour la perte de revenus mais aussi la perte de chance dans son plan de carrière. Le montant du préjudice est évalué au cas par cas lors de l’expertise pour l’indemnisation par la GAV.

Indemnisation en fonction du taux d’IPP et de l’âge

L’indemnisation en fonction du taux d’AIPP dépend de plusieurs facteurs, dont l’âge de la victime. Ce taux reflète les séquelles définitives des blessures physiques et psychologiques après un accident, et l’indemnisation vise à compenser la perte de qualité de vie.

Barème des souffrances endurées (pretium doloris)

En ce qui concerne la souffrance endurée ou pretium doloris, le préjudice est chiffré sur une échelle de 1 à 7. On peut estimer le montant de l’indemnisation ainsi :

1/7 (faible), indemnisation de 0 à 1 500 euros
2/7, 1 500 à 3 000 euros
3/7, 3 000 à 6 000 euros
4/7, 6 000 à 10 000 euros
5/7, 10 000 à 22 000 euros
6/7, 22 000 à 35 000 euros
7/7 (très important), 35000 euros environ

Limites et plafonds prévus dans les contrats GAV

Le montant du plafond dépend du contrat GAV souscrit, de l’âge de la victime, d’une maladie déjà existante, du barème utilisé.

Dans le contexte de la GAV forfaitaire, l’IPP sert à déclencher le seuil à partir duquel la victime peut être indemnisée.

Quels préjudices sont indemnisés selon le taux d’IPP ?

La nomenclature Dintilhac distingue deux grandes catégories : préjudices extrapatrimoniaux (préjudices corporels et psychologiques) et Préjudices patrimoniaux.

Préjudices corporels et psychologiques

Préjudices extrapatrimoniaux (non financiers)

  • Temporaires : souffrances endurées, déficit fonctionnel temporaire, préjudice esthétique temporaire.
  • Permanents
  • Évolutifs : liés à des pathologies évolutives

Préjudices patrimoniaux (pertes de revenus, frais divers)

  • Temporaires : frais médicaux actuels, pertes de revenus, baisse ou perte de salaire, invalidité permanente, rente, frais divers.
  • Permanents : frais futurs, logement ou véhicule adapté, assistance par tierce personne, arrêt maladie, incidence professionnelle.

Préjudices extra-patrimoniaux (agrément, esthétique, vie familiale)

Ils concernent les répercussions sur la vie de famille et la vie de couple, le préjudice d’agrément, esthétique permanent, sexuel, d’établissement.

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Procédure pour obtenir une indemnisation après un accident de la vie

Identifier le cadre de l’indemnisation

  • Accident sans tiers responsable : vous êtes indemnisé par votre contrat GAV si vous en avez souscrit un.
  • Accident causé par un tiers identifié : c’est l’assurance responsabilité civile du tiers qui doit vous indemniser.

En cas de décès, c’est aux ayants droit de contacter l’assurance

Déclaration du sinistre et délais à respecter

Informez votre assureur dans les délais prévus (souvent 5 jours ouvrés).

Fournissez tous les éléments : circonstances, témoignages, photos, certificats médicaux, frais de santé.

Le rôle de l’expert médical et du médecin conseil

Un médecin expert désigné par l’assurance examine et interroge la victime, il se doit de consulter ses documents médicaux ou justificatifs divers puis remplit un rapport d’expertise qui permettra de chiffrer le préjudice. La présence d’un médecin conseil compétent choisi par l’avocat de la victime est nécessaire pour prendre en compte tous les aspects du préjudice corporel et ne négliger aucun point. Une victime qui se rend seule à l’expertise verra son préjudice minimisé, ce qui aura pour conséquence une offre très en-dessous de ce à quoi elle aurait pu prétendre.

La protection juridique permet le financement des frais d’honoraires de l’avocat et les frais de médecin expert. Il suffit aux bénéficiaires d’une protection juridique de se rapprocher de leur assureur pour demander un financement des frais juridiques liés à la procédure d’indemnisation.

L’accompagnement par un avocat spécialisé en dommage corporel

L’avocat spécialisé saura demander la juste indemnisation à l’assurance du tiers, ou à votre assurance en cas d’accident de la vie responsable. Il chiffre le préjudice corporel et le préjudice financier afin de recevoir la meilleure indemnité possible.

Exemple concret d’indemnisation selon le barème IPP

Cas fictif : chute dans l’escalier

  • Victime : femme de 40 ans
  • Accident : chute à domicile entraînant une fracture du genou
  • Séquelles : douleurs chroniques, mobilité réduite
  • Taux d’IPP reconnu : 20 %

Estimation de l’indemnisation

🔹 Total estimé : environ 62 000 €

Le montant dépend du contrat GAV souscrit, de l’âge de la victime, et du barème utilisé

  • En cas de tiers responsable, l’indemnisation peut relever du droit commun avec des montants souvent plus élevés.

Cas pratique : séquelles et perte d’emploi

Mr Y, ouvrier du bâtiment, s’est coupé la main en ramassant une bouteille cassée sur le sol de sa cuisine. Il est en arrêt de travail et les médecins sont pessimistes, il risque de garder des séquelles et il a peur de perdre son travail. Il a contacté Indemnisation Préjudice pour connaître la marche à suivre. Grâce aux premiers conseils, il a pu faire une déclaration d’accident de la vie auprès de son assureur même si il a dépassé les délais en raison de son hospitalisation. Il nous a transmis les conditions générales et particulières de son contrat GAV pour en savoir plus sur ses droits à indemnisation. Au vu du contrat, il est dans son intérêt de prendre un avocat spécialisé dans le dommage corporel pour ne négliger aucun poste du préjudice et obtenir la meilleure indemnisation possible. Si heureusement il ne garde pas de séquelles, il obtiendra une indemnisation pour tout le préjudice subi, le préjudice corporel et le préjudice financier comme la perte de revenus professionnels. Si malheureusement Mr Y garde des séquelles invalidantes, l’avocat demandera une indemnisation pour le préjudice subi et à subir.

Incidences financières et professionnelles

Les pertes de gains professionnels (salaires, primes, retraite) et l’incidence professionnelle sont prises en compte dans le calcul de l’indemnité ou de la rente invalidité.

FAQ

  • Question 1, Peut-on contester l’évaluation du taux d’IPP ?

Oui, il est possible de contester l’évaluation du taux d’incapacité permanente partielle dans le cadre d’une indemnisation d’un accident de la vie.

Si vous estimez que ce taux est sous-évalué par le médecin expert mandaté par l’assureur, vous pouvez demander une contre-expertise médicale, à vos frais dans un premier temps (par un médecin indépendant ou de recours). En cas de désaccord persistant, une expertise médicale contradictoire peut être organisée (chaque partie assiste à l’examen et défend sa position).

Si aucun accord n’est trouvé, vous pouvez saisir le tribunal judiciaire compétent pour demander une expertise judiciaire.

  • Question 2, Quel est le rôle de l’avocat spécialisé en dommages corporels dans l’indemnisation d’un accident de la vie ?

Un avocat spécialisé en dommages corporels joue un rôle central dans l’indemnisation des victimes d’accidents de la vie. Son intervention permet d’obtenir une indemnisation plus juste et plus complète que celle qui serait proposée par l’assureur.

Voici ses principaux rôles :

  • Accompagnement et information : Il explique à la victime ses droits et le déroulement de la procédure d’indemnisation. Il vérifie si le contrat d’assurance « accidents de la vie » couvre bien la situation. Il aide à rassembler les pièces médicales, administratives et financières nécessaires.
  • Évaluation du préjudice : Il veille à ce que tous les postes de préjudice soient pris en compte (souffrances endurées, déficit fonctionnel, préjudice professionnel, assistance par tierce personne, préjudice moral, aménagement du logement, etc.). Il s’appuie sur des médecins conseils de victimes pour contester ou compléter l’évaluation médicale de l’assureur.
  • Négociation avec l’assureur : L’avocat analyse les offres d’indemnisation et s’assure qu’elles respectent les barèmes et la jurisprudence. Il négocie directement avec la compagnie d’assurance pour obtenir une révision à la hausse de l’indemnité proposée.
  • Sécurisation et défense des intérêts de la victime : Il protège la victime contre les déséquilibres de la procédure (les assureurs étant assistés de leurs propres experts et juristes). Il s’assure que les indemnités couvrent réellement les conséquences à long terme de l’accident (séquelles, perte de revenus futurs, besoins d’assistance, etc.).

En résumé, l’avocat spécialisé agit comme garant de l’équilibre entre la victime et l’assureur, et comme stratégiste pour maximiser l’indemnisation.

  • Question 3, Quelle est l’indemnisation pour perte de qualité de vie ?

L’indemnisation des séquelles définitives qui affectent les activités quotidiennes (gestes courants, autonomie), les loisirs, la vie sociale, culturelle ou sportive, plus largement, la capacité à profiter pleinement de sa vie personnelle. Elle dépend du taux médical, de la valeur du point prévue au contrat, et de la négociation.

  • Question 4, Qu’est-ce que la consolidation avec séquelles suite à un accident de la vie ?

La notion de consolidation avec séquelles est un moment clé dans le processus d’indemnisation d’un accident de la vie. La consolidation est la date à partir de laquelle l’état de santé d’une victime est considéré comme stabilisé. Cela ne signifie pas forcément une guérison complète : la consolidation peut intervenir avec séquelles.





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